"A présent, il (Vernon) jouit d'un confort qui n'est pas materiel - ils dorment dans des maisons vides, quand il ya des maisons, rarement chauffees, ils s'installent à côté de sources quand il n'y a pas l' eau courante et font des toilettes a l' extérieur par moins sept, ils mangent dans des gamelles - et pourtant ils vivent dans le luxe. Ils sont convaincus de partager une expérience à part, une extra ball que la vie ne leur devait pas, quelque chose d' octroyé, de magique. Et il ne veut pas que ça s'arrête".
Meanwhile, this sense of bliss is in stark contrast with the lives of some other characters, the vengeful Dopalet who will release a wave of terror on the innocent. He represents the rich French, or the middle class French, who believe they only have rights and no duties, who become increasingly right wing and frustrated with life and society, and who also exemplifies the current waves of hate and anger that ripple through French society, feelings that have become totally acceptable now to articulate, leading even to the joy of ventilating anger and rage.
"Il sent monter en lui une haine abjecte et il est étonné de sa vigueur. Probablement le retour du refoulé ... Le plus gênant, c'est le plaisir qu'il ressent quand cette haine le traverse. Il sent qu'il se connecte à une énergie du terroir, qu' on lui a interdite pendant de trop longues décennies - une énergie frarnçaise, patriote, puissante et riche. Il est conscient de la monstruosité de ces pensées. Il a cinquante ans, toute sa vie on lui a répété qu'il ne fallait pas les autoriser".
Like in the previous books, each chapter is written from the perspective of one character, and Despentes describes every feeling, thought and action by this character full of cynicism, self-delusion, sarcasm and toxicity. In a way, it couldn't be more French than this. They curse, they rant, they feel misunderstood, they complain about their fate, about society, about everybody else, about everything actually.
"Sylvie n' avait jamais organisé de soirée chez elle. Par honte. Parce que c'etait un petit appartement ordinaire, sans aucun cachet, bas de plafond. Parce qu' elle y avait empilé les trois meubles qui tenaient. Que la rue était moche, sans charme, que l' entrée sentait la soupe aux légumes, la nourriture de pauvre. Que le dealeur du sixième bloquait la porte et que les toxicos pissaient contre l' ascenseur. Elle avait laissé entrer Olga qui squattait le sofa. Elle savait qu'Olga ne verrait rien de tout ça. Elle est habituée. A ses yeux, cette merde immonde, c' est la vie normale."
The story itself only transpires through these personal rantings by the characters. Vernon himself is but a character in the background, the red thread around which everything revolves, but who is surprisingly absent as a voice in the story. Despentes is ruthless for her characters but at the same time, she brings them to live like real life persons, with their petty thoughts, the little problems of daily life, while at the same time reflecting on society, or even taking the reader by surprise, or by commenting as an omniscient author, breaking the narrow perspective of the characters depicted.
"Il vomissaient partout sur le camp, avec une belle énergie de soûlards"
"L'intelligence est utile pour justifier les décisions, après coup. On l'utilise pour se raconter une histoire plausible. On fait semblant, d'y voir clair, d'être cohérent. Mais la vérité, c'est qu'on agit sans réfléchir. C'est tout."
It is also a book of human terror, of brutal violence and the absolute lack of empathy. I thought the second volume of the trilogy was not as good as the first one, and I wasn't sure whether to even start on this one, but it is even better than the first book. It is well-written, with a strong pace, wonderful direct language and her vitriolic pen.
It is the "condition humaine", it is about the deep anger among so many people that society is unfair with little justice, but especially the other humans, to quote Sartre "L'enfer, c'est les autres". Within this gigantic societal terror, there are some real humans, with good feelings of tenderness and respect, so fragile in this violent environment.
"Cette merde immonde, c' est la vie normale." (This squalid pile of shit is just normal life).